• Le 23 avril, mon cher et tant aimé pays a mis Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle.

    D'une part, un parti profondément xénophobe (rajoutez tous les adjectifs en "phobe"), qui prend ses racines dans le néo-nazisme, le négationnisme et l'amour du pétainisme ; de l'autre, un élève/gendre modèle, propulsé en haut d'une des plus grandes banques mondiales à même pas trente ans et dont le nom était tout à fait inconnu il y a encore trois ans.

    Mais ce qui m'a davantage choquée, c'est lorsque le 21.7% accolé au nom dissonant et écœurant de Le Pen est venu frappé ma pupille. Mon pays est décadent. Mon pays, semble se foutre totalement desdites racines idéologiques malveillantes de ce parti de seconde zone, qui sont encore profondément inscrites dans les personnes dégoûtantes qui le préside. Mon pays, semble se foutre de tous les scandales qui ont secoué ce parti corrompu jusqu'à l'os à coup de fonds détournés, de parjures, d'immunité parlementaire abusive, de délits qui ne valent pas plus que ceux des racailles qu'ils dénoncent. Mon pays semble avoir oublié toutes les valeurs les plus fondamentales qui ont construit son histoire et il semble déjà avoir oublié l'un des événements les plus honteux qui en sont une partie de sa constitution. Mon pays semble avoir cédé à tous les vices, toutes les formes de débauches anti-ethniques et anti-philanthropiques. 

    Mon pays a cédé à la haine. 

    Jamais je ne donnerais ma voix au Front National. J'emmerde le Front National. Et quitte à choisir entre la peste noire et le Front National, je choisirais toujours la peste noire car elle m'offrira toujours une perspective davantage acceptable.


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  • Bonjour à tous ! (Cet article est combiné avec un article écrit le 05/01/2017)

    Bonne année ! Eh oui, nous sommes en 2017. Le temps passe tellement vite, c'est incroyable. Cela fait déjà dix ans que nous étions en 2007 (notez mes qualités de mathématicienne), soit dix ans que ma cousine est née.

    Je n'ai que 16 ans et demi, mais je me sens tellement vieille, j'ai déjà la conscience du temps qui passe, qui s'écoule. Quand on y pense, une seizaine c'est tellement énorme : le double fait 32, et à 32 ans, je serais déjà sûrement dans la vie active depuis une dizaine d'années. C'est si énervant de ne pas pouvoir manipuler le temps. J'ai l'impression que les journées passent sans que je puisse pleinement en profiter, j'ai l'impression de rater tellement de choses... Dans 180 jours j'aurais 17 ans, et dans 5840, 32. En soit, cela ne fait pas tant que de journées que ça, c'est pourquoi je pointe du doigt cette nécessité de profiter de chaque heure, de chaque seconde, de ce qu'elle peut apporter. La métaphore du flux d'eau représente si bien le temps : il est impossible à manipuler, intouchable, inébranlable, et surtout, rien ne pourra jamais arrêter sa course. Rien. Cela m'effraie tant, moi qui ait toujours besoin d'avoir un contrôle maximum sur le plus grand nombre de choses. Et les souvenirs, les souvenirs... Je vois le temps s'écouler et les souvenirs avec : j'aimerais tellement me souvenir des moindres choses que j'ai pu vivre, mais si impossible, c'en est si énervant... 

    Tellement choses ont changé en 5 ans. Sans même parler de moi - qui est chose évidente -, c'est plutôt du climat politique mondial. Ce qui m'inquiète le plus cette année, c'est en effet la politique : la montée du populisme et des extrêmes me fait si peur... C'est exactement le mot pour qualifier ce que, je suppose de façon assez optimiste, la façon dont les gens perçoivent la régence de Trump. Qu’est-ce qu'un espèce de clown, raciste, maniaque, avec un melon plus gros que la circonférence terrestre fait à la présidence de la plus grande puissance du monde ? Comment l'austérité et la dépravation ont pu mener le peuple américain à s’accommoder d'un tel fardeau ? J'ai ainsi si peur des élections françaises à venir, et si Le Pen passait ?

    Schiano me dit que politiquement, les choses ne nous attendraient probablement pas à notre petite échelle, surtout que l'Ile-de-France est une région politiquement très modérée (ce qui est d'ailleurs ironique pour le FN, puisque nous sommes la seule véritable région qui a connaissance véritablement de ce qu'ils pointent avec condescendance de "cosmopolitisme", et qui savons donc qu'il ne représente en rien un casse du siècle). Mais rien que le fait de me dire que la France, pays de réformes et de démocratie, qui a tout de même - et il est si important de le préciser -, accueilli Molière, les Lumières, Victor Hugo, Rimbaud, Jaurès, Ferry, Pasteur ; sans citer les plus grands monarques de l'histoire de l'humanité (Louis XIV et XV, François 1er, Henri IV, Napoléon...) et les plus grands compositeurs (Chopin, Berlioz, De Bussy, Ravel, Saint-Saëns) et artistes (Courbet, Renoir, Monet, Matisse, Géricault), puisse accueillir, au sein de sa politique mais surtout de son histoire fantastique, étendue sur plus de cinq millénaires, l'extrême-droite, partisane de la distillation d'une haine banalisée et d'une désunion des peuples sur les arguments  bancaux du darwinisme social et des Gobineau-istes, cela me révulse au plus haut point....

     


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  • Bonsoir, il est actuellement 01:58 du matin, et je désirerais dormir, mais il faut dire que j'ai ressenti l'insatiable et infatigable - pour le coup - envie de m'épancher. Allons-y donc.

    Pourquoi ce titre si atypique ? Enflure ? Hein ? Une enflure c'est pour les pieds ?

    Non. Préférez le terme abrutissement, d'ailleurs il conviendrait mieux à l'ampleur de mes maux.

    Alors, voilà, depuis que Madame Jacob m'en a parlé, je suis bien décidée à intégrer l'ancestrale Sciences Po, mais voilà : des problèmes, des embûches se sèment sur mon parcours, et c'est tout particulièrement CHIANT.

    A commencer par le français : vous connaissez mon aisance à l'écrit, et surtout l'amour que je porte depuis toujours à cette matière. Mais voilà, ma professeure actuelle n'arrive pas à faire ressortir la sensibilité de mon être, mon esprit d'analyse qui est quand même loin d'être une esquisse dans son genre... Je suis tant déçue de moi, moi qui arrivait à faire des dissertations en 3e, moi qui ait eu 20/20 à mon brevet de français. Bien qu'il soit largement moins important que le bac, que je vais d'ailleurs passé à la fin de l'année (ce que ce billet, fonde, d'ailleurs, mes plus grandes inquiétudes liés à lui), j'arrivais à mobiliser ma culture, ma sensibilité, mon talent d'écriture. Je suis tant déçue de moi, déçue que je ne sois même plus capable de pondre un commentaire sans tergiverser et sans faire d'un brain-storming un calvaire dont on a l'impression qu'il soit sans fin. Déçue d'avoir l'impression d'avoir perdu mes quelques références littéraires, et de surcroît, de ne même pas avoir l'envie de corriger cela.

    Mais que m'arrives-t-il ? De quoi ce pragmatisme nouveau découle-t-il ?

    Je veux retrouver  ma sensibilité artistique. Je veux retrouver mon esprit d'analyse, ma passion pour la philosophie et les sciences humaines. J'ai l'impression de me perdre ! Peut-être muris-je, mais quel dommage, non, quel dommage. Je dois en être capable à nouveau, je dois me retrouver.

    Quelle putain d'enflure !


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  • Bonjour.

    Me voici en train d'entamer ma première année d'ES et je dois dire qu'il y a un gouffre certain entre cette année et l'année dernière. Mais ce ne sera pas le sujet d'aujourd'hui.

    J'aimerais vous parler d'amour aujourd'hui, pas d'amour totalement irréalisable comme celui d'Iwan Rheon ; soit on sait que rien de tout ça n'arrivera jamais et on s'en fout ; mais de véritable amour, celui qui peut se passer sous vos yeux et que vous pouvez ressentir quand vous pensez avoir trouvé la bonne personne. Je parle de cet amour là.

    J'ai tant envie de retomber amoureuse, mais tomber amoureuse signifie tellement de choses et loin de se résumer à des choses heureuses. Je ne sais pas si je dois répondre "heureusement" ou "malheureusement" à cette phrase, parce que j'aime l'action, j'aime être transportée dans des vagues de sentiments qui semblent insurmontables, sourire niaisement vers le ciel et me dire "putain, qu'est-ce que j'ai de la chance de l'avoir". J’aligne ces mots comme des balles de mitraillettes sans savoir où en venir alors que j'ai perdu le réel goût de l'amour, enfin désormais il ne reste qu'un goût amer et fade de souffrance et de melancholia. L'amour me fait si peur désormais car il est un véritable synonyme de souffrance.

    Ainsi je n'ai aucune idée de si je souhaite retomber amoureuse ou pas.

    Pourtant il y a tant de personnes qui me plaisent : Clara, Florian...

    J'ai enfin découvert ma bisexualité d'ailleurs, ça me plait tant. Ce n'est pas comme si je ne le savais pas, mais il y a une réelle différence entre penser qu'on est bisexuelle et le ressentir réellement.                                                                                                                                         

    Bref aujourd'hui je vous écris pour vous parler de Florian.

    Qui est-il ? C'est un mec âgé de 16 ans, absolument pas désagréable à regarder : yeux bleus, cheveux bruns bouclés, petite bouche en coeur (sans vouloir dire qu'il a une grosse bouche de suceuse, j'ai du respect)

    Je ne parviens pas à déterminer la nature des sentiments que je ressens pour lui. Quand je suis face à lui, je n'ai pas toujours forcément l'envie irréfutable de l'embrasser comme ça aurait pu me faire avec Théo par exemple. En parlant de Théo, il me rappelle tellement de Théo : il est aussi dyslexique, aussi redoublé le CM1, pratique un art martial...

    Et puis même, on fait des conversations téléphoniques avec Margaux, lui et moi et je ne ressens pas l'envie irréfutable de lui parler à tout bout de champs, de forcer comme une ? forceuse pour qu'il me réponde... Bref, je suis perdue! Mais il est clair et net que je ressens définitivement ne serait-ce qu'un minimum de sentiments pour lui.

     Et puis lui aussi! Impossible de savoir ce qu'il désire, il est si timide. J'aime les mecs comme Hugo, sans gêne, humour gras (sans dire beauf, tactile, tchatcheur. Autant dire que Florian est TOUT le contraire. J'ai peur que, si il y a quelque chose avec lui, ce soit routinier et ennuyant. Moi j'ai besoin de vibrer, de vivre des choses insolites, aller dans des endroits bizarres - voire faire des choses bizarres dans des endroits bizarres -. J'aime vivre à 300 à l'heure, et j'ai besoin d'un acolyte qui me permette de vivre à 300 à l'heure!

    Je voulais aussi vous parler d'autre chose.

    Je suis tellement dégoûtée du sexe. Peut-être dois-je être la seule personne au monde à être débectée par ces actes langoureux. POURQUOI suis-je tant dégoûtée alors que je ne l'ai réellement expérimenté qu'une fois ? Peut-être est-ce parce qu'il me faut une fille ? J'ai songé longtemps à la question, peut-être qu'il me faut simplement un mec ou une fille expérimenté(e) qui me redonnera le goût de la chose.

    Je suis sexuée passive. Les relents de sexe proviennent de mes comparses, soit les gens à l'activité sexuelle proche de l'addiction, qui additionne les coups de rein comme un comptable additionnerait de vulgaires chiffres.

    Je me lamente, mais bon, je suis si jeune! Il y en a qui n'ont strictement rien expérimenté à leur âge, alors bon... Mais j'avoue que des fois, mon activité sexuelle se résumant à l'utilisation active de ma main droite m'ennuie. C'est cool de faire des choses à deux aussi! J'espère trouver quelqu'un d'expérimenté qui saura me redonner le goût du plaisir charnel, parce que bon dieu que ça craint de ne pas aimer faire l'amour.

    T'es un humain et t'aimes pas baiser? Non mais âllo, quoi!

     


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  • Bonjouuuuuuur!

    Il est tard, 4h00 du mat quoi, et je vous reviens pour vous parler de ma nouvelle obsession masculine :

    GEORGE BLAGDEN.

    Il joue dans la série Vikings et c'est un putain de beau goss avec sa barbe et sa coupe hipster post-apocalyptique. Ils avaient déjà le mouvement les gars, putain! Bellicistes, conquérants et avant-gardistes. Et en plus il est chanteur et guitariste, m'enfin, il m'a déjà perdu rien qu'à son talent d'acteur ...

    Non sans vous cacher que je me masturbe aisément en pensant à ses beaux yeux bleus. 

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    Concernant le personnage qu'il incarne, Aethelstan, je le trouve vraiment génial. Il est parti de simple moine d'une contrée perdue de Northumbrie (Angleterre) à meilleur ami et confident du semi-légendaire Ragnar Lothbrok. Si c'est pas la classe ça!

    Son personnage est cultivé (putain de gaulé), fidèle (putain de gaulé), intelligent (putain de gaulé), sensible (putain de gaulé), même si il est tiraillé entre le christianisme et les cultes nordiques (putain de gaulé).

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    Quelqu'un peut m'expliquer comment résister à un spécimen pareil ? (Au cas où vous ne l'auriez pas compris il est putain de gaulé).

     

    Bref, abrégeons. On rigole, on rigole, mais je sais qu'il va crever, ce con!

     

    Robb Stark, Ramsay Bolton, Aethelstan... Qu'est-ce que j'ai avec les personnages morts sérieux?


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