• Mon pays décadent.

    Le 23 avril, mon cher et tant aimé pays a mis Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle.

    D'une part, un parti profondément xénophobe (rajoutez tous les adjectifs en "phobe"), qui prend ses racines dans le néo-nazisme, le négationnisme et l'amour du pétainisme ; de l'autre, un élève/gendre modèle, propulsé en haut d'une des plus grandes banques mondiales à même pas trente ans et dont le nom était tout à fait inconnu il y a encore trois ans.

    Mais ce qui m'a davantage choquée, c'est lorsque le 21.7% accolé au nom dissonant et écœurant de Le Pen est venu frappé ma pupille. Mon pays est décadent. Mon pays, semble se foutre totalement desdites racines idéologiques malveillantes de ce parti de seconde zone, qui sont encore profondément inscrites dans les personnes dégoûtantes qui le préside. Mon pays, semble se foutre de tous les scandales qui ont secoué ce parti corrompu jusqu'à l'os à coup de fonds détournés, de parjures, d'immunité parlementaire abusive, de délits qui ne valent pas plus que ceux des racailles qu'ils dénoncent. Mon pays semble avoir oublié toutes les valeurs les plus fondamentales qui ont construit son histoire et il semble déjà avoir oublié l'un des événements les plus honteux qui en sont une partie de sa constitution. Mon pays semble avoir cédé à tous les vices, toutes les formes de débauches anti-ethniques et anti-philanthropiques. 

    Mon pays a cédé à la haine. 

    Jamais je ne donnerais ma voix au Front National. J'emmerde le Front National. Et quitte à choisir entre la peste noire et le Front National, je choisirais toujours la peste noire car elle m'offrira toujours une perspective davantage acceptable.


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