• just stop crying baby it's a sign of the time (08/04/17-05/17)

    Bonjour à tous ! (Cet article est combiné avec un article écrit le 05/01/2017)

    Bonne année ! Eh oui, nous sommes en 2017. Le temps passe tellement vite, c'est incroyable. Cela fait déjà dix ans que nous étions en 2007 (notez mes qualités de mathématicienne), soit dix ans que ma cousine est née.

    Je n'ai que 16 ans et demi, mais je me sens tellement vieille, j'ai déjà la conscience du temps qui passe, qui s'écoule. Quand on y pense, une seizaine c'est tellement énorme : le double fait 32, et à 32 ans, je serais déjà sûrement dans la vie active depuis une dizaine d'années. C'est si énervant de ne pas pouvoir manipuler le temps. J'ai l'impression que les journées passent sans que je puisse pleinement en profiter, j'ai l'impression de rater tellement de choses... Dans 180 jours j'aurais 17 ans, et dans 5840, 32. En soit, cela ne fait pas tant que de journées que ça, c'est pourquoi je pointe du doigt cette nécessité de profiter de chaque heure, de chaque seconde, de ce qu'elle peut apporter. La métaphore du flux d'eau représente si bien le temps : il est impossible à manipuler, intouchable, inébranlable, et surtout, rien ne pourra jamais arrêter sa course. Rien. Cela m'effraie tant, moi qui ait toujours besoin d'avoir un contrôle maximum sur le plus grand nombre de choses. Et les souvenirs, les souvenirs... Je vois le temps s'écouler et les souvenirs avec : j'aimerais tellement me souvenir des moindres choses que j'ai pu vivre, mais si impossible, c'en est si énervant... 

    Tellement choses ont changé en 5 ans. Sans même parler de moi - qui est chose évidente -, c'est plutôt du climat politique mondial. Ce qui m'inquiète le plus cette année, c'est en effet la politique : la montée du populisme et des extrêmes me fait si peur... C'est exactement le mot pour qualifier ce que, je suppose de façon assez optimiste, la façon dont les gens perçoivent la régence de Trump. Qu’est-ce qu'un espèce de clown, raciste, maniaque, avec un melon plus gros que la circonférence terrestre fait à la présidence de la plus grande puissance du monde ? Comment l'austérité et la dépravation ont pu mener le peuple américain à s’accommoder d'un tel fardeau ? J'ai ainsi si peur des élections françaises à venir, et si Le Pen passait ?

    Schiano me dit que politiquement, les choses ne nous attendraient probablement pas à notre petite échelle, surtout que l'Ile-de-France est une région politiquement très modérée (ce qui est d'ailleurs ironique pour le FN, puisque nous sommes la seule véritable région qui a connaissance véritablement de ce qu'ils pointent avec condescendance de "cosmopolitisme", et qui savons donc qu'il ne représente en rien un casse du siècle). Mais rien que le fait de me dire que la France, pays de réformes et de démocratie, qui a tout de même - et il est si important de le préciser -, accueilli Molière, les Lumières, Victor Hugo, Rimbaud, Jaurès, Ferry, Pasteur ; sans citer les plus grands monarques de l'histoire de l'humanité (Louis XIV et XV, François 1er, Henri IV, Napoléon...) et les plus grands compositeurs (Chopin, Berlioz, De Bussy, Ravel, Saint-Saëns) et artistes (Courbet, Renoir, Monet, Matisse, Géricault), puisse accueillir, au sein de sa politique mais surtout de son histoire fantastique, étendue sur plus de cinq millénaires, l'extrême-droite, partisane de la distillation d'une haine banalisée et d'une désunion des peuples sur les arguments  bancaux du darwinisme social et des Gobineau-istes, cela me révulse au plus haut point....

     


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