• Sadness rhapsody. (21/01/2019)

    Pour commencer, joyeuse année 2019 à moi, ou même à toutes les personnes qui liront ce journal intime - qui dans cette perspective, ne se révèle pas si intime d'ailleurs.

    Il y a un ou deux ans, j'avais écrit une petite chanson intitulée Sadness rhapsody, en hommage bien sûr au grand Freddie Mercury mais aussi à l'incapacité que j'éprouvais plus ou moins à respecter le timing de l'amour ou à m'engorger dans des sentiments à sens unique.

    Cette affirmation est encore d'actualité. C'est pourquoi, hier, le 20 janvier 2019, alors à moitié torchée et sortant d'une soirée plus que foireuse, j'ai décidé de retranscrire, en texte ma petite sadness rhapsody, à la manière d'un ekphrasis.

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    Même si je cherche de façon plus ou moins permanente à détecter la vérité au sein de mon propre esprit et de celui des autres, j'admets avoir une difficulté inconfortable à confronter la vérité de mes propres sentiments.

    J'ai pris tellement de temps à réaliser la prépondérance de mes sentiments pour Tiziano. Je me suis longtemps dit que ce n'était rien de plus qu'une vaste nébuleuse insondable de sentiments divers surtout gouvernés par de l'immense admiration.

    Mais j'ai finalement réalisé qu'aimer quelqu'un, c'est en grande partie l'admirer pour des qualités qui ne viennent pas forcément à notre appréciation dans un premier temps. Cela peut d'ailleurs être également des caractéristiques que nous avons toujours détesté chez quelqu'un. Et pour une raison indicible, encore une fois, la difficulté du sentiment amoureux nous pousse à apprécier même les choses les plus horribles que nous étions habitués à détester chez les autres.

    Pour autant, même si il y a tant de choses que je n'aime pas chez Tiziano, je l'aime ; et ce, d'une façon irrévocable. Je l'aime d'une façon qui dépasse tout entendement, qui me pousserait probablement à plaquer mes meilleurs amis rien que pour quelques secondes en sa compagnie. Je l'aime, de la façon la plus stéréotypée qu'il soit et j'aimerai qu'il considère une stabilité relationnelle avec moi. Je l'aime, de sa fierté ridicule à sa générosité incommensurable.

    Et j'ai pris tant de temps à réaliser. Mais au moment où je vous écris, mon seul souhait serait que Tiziano considère la possibilité d'une relation avec moi. Je ne sais pas exactement ce qu il ressent pour moi, mais j'aimerai tant qu'il m'aime de la même façon qu'inconditionnellement, moi je l'aime.

    En espérant que le futur puisse m'éclairer sur cette éventualité.

    Pourtant, au moment où je vous parle, l'énergie de cette possibilité n'est nullement dans mon chemin de vie. Tiziano ne veut résolument plus entendre parler de moi, d'aucune façon. Je l'ai tant fait attendre, et maintenant il n'en peut plus.

    Je n'ai pas su détecter dès le début la prépondérance de l'attention qu'il manifestait pour moi. Au début, il me noyait sous les compliments, les petites attentions. Et depuis, il ne cesse de me demander qu'on se voit. Je sais qu'il ne m'aime pas, et bien entendu - cela me brise de devoir me l'avouer. Il ne m'aime pas comme je l'aime, ou tout du moins, il est résolument perdu dans ce qu'il ressent pour moi.

    Je me déteste d'avoir encore une fois, totalement perdu la notion de timing. Si j'avais agi plus tôt ; si, au lieu de me conforter dans l'idée qu'il continuerait à me consacrer son attention si précieuse, je lui en avais rendu tout autant, peut-être en serions-nous plus loin.

    Mais je n'ai pas saisi ma chance, pour la énième fois. Je suis, comme à l'habituel, restée presque de marbre face à ses jolis compliments et ses promesses sincères. Je l'avais au creux de mes paumes, et maintenant, c'est moi qui repose inexorablement dans les siennes.

    J'aimerai tant que tout redevienne comme au début. Facile. J'aimerai qu'il se rende compte des sentiments que je lui porte. J'aimerai qu'il ne m'abandonne pas pour les bras d'une autre. J'aimerai qu'il ne me trahisse pas. 

    J'aimerai que tout de suite, il m'appelle pour me supplier de continuer notre petite relation.

    S'il te plaît Tiziano, j'ai besoin de toi. Je t'aime tant...

    Don't let me go.

     

     


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