• Do you know who you are? (29/11/2019)

    Bonjour à tous,

    Je suis actuellement en cours sur la Mésoamérique, ainsi je me suis dit que le journal serait le réceptacle de mon ennui - voire de mon désespoir de me retrouver assise sur cette chaise en bois raide et arthrosique. 

    Cela fait un petit temps que je ne me suis pas attardée par ici. Et pour cause, j'ai pu, pendant ce bon délai de 6 mois, faire en sorte de régler plus ou moins mes problèmes d'anxiété.

    Commençons par là. Je suis passée par ce qui serait aisément qualifié "la pire période de ma vie". J'avais peur de tout. Mes sens étaient modifiés par certaines crises ponctuelles de dép. J'avais perdu absolument tout mon essence. Toutes les choses qui éprouvaient autrefois mon intérêt, mon inexorable curiosité, n'étaient devenus que des tremplins à la crise d'angoisse. 

    Disons qu'à présent, c'est plus ou moins réglé, bien que je ne puisse pas cacher que je doive encore régler certains traumatismes avec moi-même. Néanmoins, c'est bien évidemment absolument dérisoire quand je compare ces ignominies à ce que j'ai pu vivre de janvier à septembre.  

    Est-ce que j'aurais pu éviter cette irrépétible zumba ? Bien évidemment. Disons que des défauts que j'ignorais jusqu'à présent tendent largement à refaire surface lorsque j'étais anxieuse. Si je n'avais pas la fâcheuse manie de vouloir  planifier, penser, analyser chaque détail en permanence, je n'aurais sans doute pas passer des mois coincées dans la spirale infernale du trouble anxieux. Le bon point, c'est que j'ai pu réaliser mes limites, me reconnecter davantage à ce qui me tenait à coeur, et contrôler ces terribles défauts qui font de moi une "control freak" à la limite du supportable.  A l'heure où j'écris ce billet, je ne sais pas exactement si cette longue période de noyade a réussi à m'apporter quoique ce soit. Si elle a réussi à me renforcer. J'ai peut-être appris davantage à lâcher prise, c'était d'ailleurs la maxime que je me répétais comme une litanie quand je faisais une crise d'angoisse. "Lâche prise". J'ai d'ailleurs pu réaliser de façon très paradoxale, qu'il était extrêmement difficile de lâcher prise. En attendant, pour l'instant, je sens encore certains effets de l'anxiété sur moi bien qu'ils relèvent davantage du stress ambiant dont mon cursus universitaire est le créateur, que des résidus de mon trouble anxieux passé. Peut-être ainsi y aura-t-il une mise-à-jour sur les effets bénéfiques de ce dernier dans les prochains mois - s'il y en a. S'il n'y en a pas, cette période aura simplement été une mauvaise passe de mon existence. 

    Maintenant, parlons d'autre chose. Je ne pourrais sans doute pas parler de ce dont je vais vous parler à qui que ce soit, parce que j'ai plus ou moins le pressentiment que c'est une émotion temporaire.

    Dans deux jours, cela fera six mois que je suis en couple avec Kevin. On pourrait d'ors-et-déjà relever la prouesse que cela représente. C'est ma plus longue relation depuis environ 5 ans, les autres se limitant à quelques semaines, puis une séparation en de bons termes justifiée par un simple manque d'intérêt pour l'autre.

    Si j'aime profondément Kevin, j'entrevois des dysfonctionnements qui, sur le long terme, pourraient réellement mettre en péril notre couple - que je chéris tant pourtant.

    A) Son manque d'ambition

     

    B) Son manque de motivation

     

    C) Ses comportements enfantins


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